Véritable petit coin de paradis au sommet de la Ribeira, Oporto Poets Hostel II fut notre premier arrêt. Nous aurions aimé que ce soit le seul. Remontant la côte à l'est de la gare Sào Bento nous cherchons l'auberge. Dans mon carnet, quelques chiffres et un nom qui n'évoque encore rien nous mènent au fond d'un passage piéton abrupte aux pierres usées. Sur la gauche, à l'abri des regards, se dresse un promontoire donnant accès à une petite maison familiale. Au premier coup d'oeil rien ou presque ne laisse deviner que nous sommes au bon endroit.
De la porte de son réduit la voisine nous regarde amusée. Un peu trop fraîchement arrivé, à peine acclimaté au soleil de plomb de la mi-octobre, il faut quelques temps pour que le regard se pose à son tour. Il cherche à tâtons, interroge et se balade nerveusement avant de trouver l'enseigne: un minuscule graffiti près de la sonnette. En un instant nous sommes invités à entrer par la barbichette qui se pointe dans l'antre. Bom dia. L'accueil est des plus courtois et l'endroit porte presque l'odeur du chez-soi. On nous présente l'enseigne et la ville comme s'il s'agissait d'une vieille amie compliquée, mais généreuse. Aucun détail n'est laissé inexpliqué, moults suggestions sont offertes.
Le tour du proprio s'arrête un moment pour laisser la cour faire bonne impression. La chambre double, attenant le jardin, porte le nom de Lorca (tiens je croyais que Frederico Garcia était espagnol!). De la fenêtre la vue donne sur un magnifique panorama où trône la cathédrale de Porto. Seuls, nous échangeons un regard complice... inspirons profondément...
Magnifique!
1 commentaires:
Toujours aussi cool ton blogue. Intelligent, esthétique, exotique.
J'aime!
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