Quelques coups de pédale jusqu'au galleries Lafayette - ce temple de la mode parisienne - pour faire le trottoir et jeter un oeil sur l'hommage au féminin d'un certain David Lynch ça vous tente? Moi, ça m'a pris (même si ça m'a pris du temps). Voyez-vous, j'ai peut-être cru que le monsieur se faisait du cinéma.
Ainsi, devant les vitrines de ce Goliath du consumérisme, rue Haussmann, une foule jacasse, courielle, fringue et marche au coude à coude. Les sacoches défilent aux bras des portefeuilles et ça valse. Faut dire qu'il est 17h un mercredi et que c'est l'endroit et l'heure. Après le travail les parisiens aiment bien aller prendre le café accessorisé d'un sac plastique.
Il y a bien une babouchka assise sur un sceau la main tendue et quelques rares passants qui sortent de la danse. Un instant ils s'arrêtent, oublient qu'ils ont affaires à faire et s'adonnent à un lèche vitrine nouveau genre. C'est que ces galeries là jouent présentement sur les deux tableaux. Animées de l'humble désir de sortir l'art des musées, de le démocratiser, les galeries Lafayette ont offert d'abriter l'autre registre de M. Lynch. C'est rafraîchissant pensent les uns, quelle magnanimité disent les autres. En effet, faire contre galerie d'art publicité gratuite c'est... tout à fait dans l'esprit!
Il n'y a pas qu'au cinéma qu'on rêve.
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