Un dimanche à Paris, loin de Kigali

Le dimanche à Paris c'est sacré... Bon ce n'est pas sabbat pour tout le monde, mais c'est quand même important. La majorité des commerces sont fermés et même dans cette métropole effervescente, les gens semblent prendre le temps d'avoir le temps.

Les premiers septièmes jours on galère un peu, c'est vrai. Puis, on prend l'habitude et on planifie. Il faut penser à sa réserve de nourriture et anticiper. Vous réalisez ce que j'écris là? Il faut planifier pour s'offrir une journée de repos. Dans quel monde cynique est-ce que se reposer demande un effort?

Honnêtement j'ignore ce qui nous a pris d'accepter que ce soit différent chez nous, au Québec. Certes, nous avons une histoire compliqué avec l'Église et nous avons en mémoire ce passage tranquille vers une modernité toute neuve qui a germé à l'ombre de l'industrie. Reste que je me demande sincèrement pourquoi diable a-t-on totalement plié l'échine devant le dieu du commerce et ses sbires?

Pourquoi ne même pas voir que l'on se retire le droit de prendre le temps au nom de celui d'être consommateur? Inutile de lancer un débat de société ou une consultation populaire qu'affectionnent tant les libéraux. On parle trop, prenons une pause, une vrai (pas une Kit-Kat).

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec toi. J'étais éberlué de voir que Oxford St., la grande rue commerciale de Londres, capitale du libéralisme, était fermée le dimanche. Tous les commerces étaient clos, à l'instar de nombreux autres de la métropole. Je crois qu'il n'y a que les Nord-Américains (possiblement les Chinois) qui ne prennent pas le temps de s'arrêter. Nous pouvons même acheter du matériel de construction à 3 heures du matin! 24h par jour 7 jours semaine.

Julien