Avec le temps la mesure prend le dessus. Pas la mesure 1, 2, 3, 4... l'autre mesure. Celle qui, comme le bon vin, s'apprécie à coups de maturité. Je veux dire qu'elle prend le dessus sur la démesure des folles ambitions.
Aujourd'hui, je dois bien me l'avouer, mon rêve ne risque pas de se réaliser. Plus tard, je ne serai pas un groupe de rock. Je demeure bon joueur cependant. Je ne suis pas du genre à ne rien vouloir entendre. De la musique, j'en écoute! J'en écoute même pour ceux qui n'en écoute pas.
Conséquemment, partout où je passe la scène s'impose. Elle se pare pour mes oreilles, se fait belle et m'invite. L'effet est immanquable, partout je me laisse séduire et m'enivre des plaisirs auditifs des tribus locales. Mais voilà, il est là le problème... j'ai beau chercher dans le comptoir parmi les saveurs, je ne trouve pas la tricolore. Déjà que depuis mon arrivée la radio me saoule de soda-pop américain, il faudrait qu'en plus les planches me boudent du plaisir des découvertes à saveur de patrie?
Il n'y a pas à dire, après 23 jours il est temps de me mettre à table et de m'attaquer à la béchamel auditive. L'ethnologue de la musique que je ne suis qu'en fantasme doit donc saisir le cor français et sonner la charge. Je t'avertis, musique à béret, à côté de moi Claude Rajotte et Edgar Fruitier c'est de la petite bière, voir même de la bière française!
À suivre...
1 commentaires:
J'ai toujours rêvé d'être un groupe de rock... t'es pas tout seul!
Je compte sur toi pour nous faire part de tes découvertes; la scène locale est toujours à redécouvrir. Rome ne s'est pas faite en un jour... Paris non plus !
Et vive la bière, vive la bière française (?!?)
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