Célébrer la nouvelle année à la parisienne c'est avant tout célébrer avec des amis. Les Champs Élysées c'est pour la télé, les touristes, les pickpockets... bref, c'est surfait nous dit-on. Mais célébrer l'arrivée du nouvel an en France c'est surtout une affaire de Champagne! D'ailleurs, les vins de Champagne ont un destin hors du commun dans l'histoire française...
Le tout remonte à Saint-Rémi, évêque de Reims dans la région de Champagne, qui baptisa Clovis quand ce dernier se convertit pour être reconnu par le Saint-Siège et consacré roi de France. Revenant à ce moment fondateur, de 898 à 1825, tous les rois français seront sacrés à Reims. Selon les récits qui en furent faits, les cérémonies s’accompagnèrent de festins où le Champagne coulait à flots. Complices de cette tradition, les vins de Champagne furent donc consacrés un soir de Noël 496 et ils sont restés associés aux baptêmes : ce sont eux que l’on invite à consacrer le bonheur des premières fois.
Les exemples marquant de cette tradition ne manquent pas... Le 14 juillet 1790, pour la fête de la Fédération sur le Champ de Mars, seul le Champagne est jugé digne d’encourager les révolutionnaires. Il a été de l'inauguration des grandes expositions universelles de 1889 et de 1900 à Bruxelles et Paris. Le Champagne a consacré de nombreux grands traités dont celui de Maastricht, il a baptisé bien des navires et des avions...
Le tout remonte à Saint-Rémi, évêque de Reims dans la région de Champagne, qui baptisa Clovis quand ce dernier se convertit pour être reconnu par le Saint-Siège et consacré roi de France. Revenant à ce moment fondateur, de 898 à 1825, tous les rois français seront sacrés à Reims. Selon les récits qui en furent faits, les cérémonies s’accompagnèrent de festins où le Champagne coulait à flots. Complices de cette tradition, les vins de Champagne furent donc consacrés un soir de Noël 496 et ils sont restés associés aux baptêmes : ce sont eux que l’on invite à consacrer le bonheur des premières fois.
Les exemples marquant de cette tradition ne manquent pas... Le 14 juillet 1790, pour la fête de la Fédération sur le Champ de Mars, seul le Champagne est jugé digne d’encourager les révolutionnaires. Il a été de l'inauguration des grandes expositions universelles de 1889 et de 1900 à Bruxelles et Paris. Le Champagne a consacré de nombreux grands traités dont celui de Maastricht, il a baptisé bien des navires et des avions...
Bref, il est le vin des grandes occasions et Nouvel An* n'y échappe pas. Chez nous non plus d'ailleurs, mais à Paris c'est du jamais vu! Une bouteille et une autre, il en faut pour toute la nuit!! Bien entendu, le lendemain on se rend compte que d'accoucher d'une nouvelle année ne se fait pas sans douleur...
Les États-Uniens** ont un remède à tout épreuve contre la gueule de bois : le Bloody Mary. Pourtant, quoi qu'ils en pensent, leur fameux remède des lendemains de veille est une invention parisienne! En effet, le Bloody Mary fut créé en 1921 par Fernand Petiot barman du Harry's New York Bar au 5 rue Daunou dans le 2e arrondissement de Paris. L'établissement y est toujours.
En attendant d'être assez remis pour vous y risquer, voici la recette originale de Fernand Petiot:
4 pincés de sel
2 pincés de poivre noir
2 pincés de poivre de cayenne
1-2 gouttes de sauce Worchestershire
quelques gouttes d'un citron pressé
de la glace concassée
2 onces de Vodka
2 onces de jus de tomate bien dense
(mélanger bien et servir)
Et maintenant, si on pouvait trouver le remède contre la langue de bois...
* En France, l'article précédant "Nouvel An" c'est perdu quelque part et on ne dit pas "le" Nouvel An. Ainsi, on fête Nouvel An comme s'il s'agissait de fêter Pierre, Jean ou Jacques...
** Eh oui, chez nous on ne parle pas de l'Amérique comme s'il s'agissait d'un empire... Parce qu'ils n'ont certainement pas le monopole de l'appellation continentale, les États-Unis sont et demeurent les États-Unis d'Amérique.
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