En ce 9 novembre, des milliers de têtes convergent place de la Concorde à Paris. D'autres célébrations sont organisée plus tard dans la ville. À Berlin ils se réunissent par dizaines de milliers. Ailleurs, d'autres en font sûrement autant. D'une ville à l'autre, de fil en écran, le mot a circulé. Ceux qui ont cliqué ont pris leurs claques et la porte. Ils arrivent.
À vue et à l'oreille, il semble qu'on les ait appelé pour faire de quelque chose, un événement... Ils se pressent et s'entassent: on a peu de temps même à plusieurs. Tous ces gens doivent en savoir quelque chose puisqu'ils n'arrêtent presque jamais d'ordinaire.
Je les espère se poser la même question:
"Qu'est-ce que ne pas avoir 20 ans de plus?".
Ils répondront de leur main en faisant beaucoup de bruit. Ce soir, les mots sont de concert et se souviennent du violoncelle de Rostropovitch. Dans la musique, le silence cimente les uns, les autres. Je ne briserai pas le mur du son en cherchant à entendre ce qu'ils en comprennent. Des talons jusqu'à l'estomac, je sens la faim de connaître tenter de digérer le froment de la peur. J'ai souvent peur d'être déçu par l'humain. Cet aveux est presque trop vrai pour être écrit.
Ce soir, ils ne sont pas tous berlinois, ils sont encore une fois spectateur... mais ils sont attentif et c'est déjà ça.
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